Le 8 juillet dernier, le jury régional a repris les routes et chemins de la région Nord-Pas de Calais pour visiter et découvrir les Villes et Villages inscrits dans la démarche de labellisation.
Au programme de ces trois premiers jours 13 communes de La métropole lilloise et de la Flandre -Côte d'Opale. Parmi celles-ci, Calais, Halluin et Steenvoorde, participent au prix des jardins familiaux collectifs et Coquelles, à celui du prix de l’Arbre.
Le jury a rendu également une visite de courtoisie à Gravelines, ville proposée à la 4ème Fleur, pour les derniers conseils avant le passage du Jury national prévu le 25 juillet.
Englos et la lysimaque
Une plante à la floraison abondante déploie d’esthétiques tâches jaunes un peu partout dans la commune. C’est une fleur vigoureuse et résistante. Peu coûteuse, elle demande très peu d’entretien.
Steenvoorde : une ancienne pâture reconvertie en jardins familiaux
Dans cette ville de tradition flamande, le Drievenmuelen, un ancien moulin à huile surplombe les champs depuis 1903. Son nom provient du "driever" qui était le commis chargé de ramasser le grain chez les paysans et de leur rapporter la farine.
Le Jury régional a fait halte dans les jardins familiaux collectifs aménagés dans une ancienne pâture. Jardins esthétiques et harmonieux, grâce à leurs chalets identiques et la profusion de fleurs qui viennent s'imbriquer dans les légumes divers et variés.
Les eaux de pluie sont récupérées pour préserver les ressources.
Une mare pédagogique a été réalisée avec l’aide de Nord Nature Chico Mendes. Parmi les 25 parcelles de ce jardin, l’une d’entre elles est réservée aux écoles pour des actions pédagogiques.
NB : que des aides départementales peuvent être attribuées pour la réhabiliation des jardins familiaux.
Oye-Plage, des plantes pour traiter les eaux usagées
Une nouvelle station d’épuration a vu le jour à Oye-Plage. S’inspirant d’une technologie venue de Hongrie. Cet étrange bâtiment de verre surgit au milieu des champs. A l'intérieur, on découvre une vingtaine d'espèces de plantes, soigneusement sélectionnées. Leur rôle : purifier l’eau grâce à leurs racines. Ces dernières sont plongées dans 1,50 m de boue pour créer un vaste écosystème grâce au développement de bactéries .
Ensuite un bassin tampon régule et dessable les eaux usées. Les racines des plantes se combinent alors à l’action de la faune pour éliminer le phosphore et la pollution carbonée. Une fois traitée, l’eau est ensuite rejetée dans la rivière.
Il faut compter un an pour que l’action biologique se mette parfaitement en place, et la station sera opérationnelle à partir septembre 2013.
Seul problème à cette belle initiative : cette technologie ne traite pas les produits phytosanitaires… D’où l’importance de supprimer leur utilisation !
Marck et son paradis dédié à la nature et à l’environnement
La « Maison de la nature et de l’environnement » est une ancienne ferme restaurée. Baptisée « ferme des aigrettes », elle abrite de nombreux nids d’aigrettes et de hérons. Elle est ouverte à tous les publics et propose de nombreuses animations pédagogiques. On peut découvrir également une mare , un labyrinthe, des ruches, des observatoires à oiseaux et à insectes ainsi que des animaux de la ferme.
Un magnifique potager réservé à la solidarité mérite également que l'on s'y arrête !
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Calais : une belle mise en valeur du canal grâce au Majest’in
Le Majest’in est un bateau qui permet non seulement aux usagers calésiens d'apprécier un moyen de transport nouveau et agréable mais aussi de faire découvrir le patrimoine historique de Calais aux touristes, par le biais du canal.
Lancé depuis 3 semaines, le succès est au rendez-vous et de longues files d'attentes se laissent déjà apercevoir.
Coquelles : des insectes à l'abri
Fervente adepte de la préservation de l'environnement, cette commune n'est pas à cours d'idée pour préserver la biodiverté, avec notamment l'installation d'hôtels à insectes, de ruches mais encore la pratique de la fauche tardive pour préserver la nourriture de la moindre petite bête.