Architecte paysagiste, Jean-Marc Le Moing est chargé d’étude au Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement du Nord (CAUE 59) depuis plus de 20 ans. Il y exerce une activité de conseil et de sensibilisation, principalement à destination des collectivités.
Il a intégré « avec bonheur » le jury régional en 2008. Cette intégration s’est effectuée dans le cadre d’une convention partenariale avec le CNVVF et la Fédération Nationale des CAUE. En effet, une convention nationale a été mise en place de façon à rapprocher les deux réseaux et à renforcer l’intégration de paysagistes dans les jurys régionaux. Cette convention permet de « confirmer la dimension de valorisation de la qualité de vie » du label.
Pour Jean-Marc Le Moing, le label Villes et Villages Fleuris permet de créer des éléments d’émulation et d’évaluation sur un ensemble de sujets, de matières qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie et du cadre de vie.
L’immense majorité des critères qui sont développés dans ce label sont ceux qui animent la grande partie d’activité d’un architecte paysagiste, même si les éléments purement techniques comme par exempleceux de la gestion de l’environnement ou d’utilisation de produits ne sont pas son quotidien.
Et justement, en quoi sa profession influence-t-elle son jugement ?
Les paysagistes ont davantage une vision d’ensemble et de continuité entre les espaces. Ils s’attachent notamment à l’harmonie générale, et à l’intérêt porté à l’identité locale.
Dans le jury, Jean-Marc Le Moing va s’attacher plus particulièrement à l’unité d’ambiance, à la manière dont l’ensemble va dialoguer avec le relief, la géographie, l’identité locale et la spécificité des territoires. De plus, les données biologiques liées au végétal sont très importantes et représente un centre d’intérêt pour lui.
Concernant la nouvelle grille d’évaluation, mise en place cette année, Jean-Marc Le Moing l’estime « très bien car elle va permettre d’objectiver certaines choses et de mieux répartir les communes selon des niveaux progressifs. La difficulté est qu’il est délicat pour des petites communes pas hautes en classement de l’appliquer. »